-
Title
-
Léa Allemeersch L'homme s'arrête, et la nature revient
-
Description
-
Cette image provient du site Reporterre qui est un média de l’écologie. Elle illustre un article écrit par Lorène Lavocat, publié le 28 mars 2020 à 10h27. L’article s’intitule : Pour limiter les pandémies, les humains doivent « décoloniser le monde ».
(https://reporterre.net/Pour-limiter-les-pandemies-les-humains-doivent-decoloniser-le-monde)
-
A comme question
-
1 - Justification du caractère trompeur de l'image
-
2 - Analyse syntaxique
-
3 - Analyse sémantique
-
4 - Analyse pragmatique
-
5 - Pourquoi et en quoi cette image est-elle trompeuse ?
-
6 - Raisons de ce choix
-
7 - Conclusion
-
8 - Bilan
-
A comme réponse
-
1 - Pour finir, je peux dire que cette image est trompeuse, car elle comporte un message caché. Derrière toute cette illustration de l’écologie, cette image veut dénoncer quelque chose. Elle veut dénoncer que ce sont les hommes qui sont responsables du dégradement de l’écosystème. En effet, des études ont été menées lors de la période du coronavirus et donc du confinement. Les Hommes restaient chez eux, et à ce moment-là, la nature a repris le dessus. Quand nous regardons l’image, nous pouvons voir le virus qui est minuscule et celui-ci se situe entre le l’homme et la nature. C’est donc lui qui fait le lien entre les deux en nous renvoyant à une période socio-historique bien précise, et grâce auquel il montre que l’humanité est en partie responsable de cette dégradation de l’écologie. D’où le titre que j’ai choisi pour cette image et qui est “l’Homme s’arrête et la nature revient”.
-
2 - Ce support est une caricature , qui provient du site Reporterre., qui est un média sur l’écologie.
Les couleurs sont assez claires au niveau de la nature (ciel, fleur, herbe, abeille) au contraire de la ville et de l’homme. Cela permet donc de faire un contraste entre ces deux parties. Au niveau de la nature, il y a l’utilisation de couleurs bleue, blanc, vert, jaune. Au niveau de la ville, il y a l’utilisation de deux nuances de gris. Sur les vêtements de l’homme, nous pouvons voir du gris, blanc et un peu de rouge. Vu que ce document est un dessin, nous pouvons voir qu’il n’y a pas forcément de texture, à l’inverse d’une photographie par exemple.
Nous pouvons décomposer cette image en trois plans. Au premier plan , à gauche , nous pouvons voir cet homme qui porte des vêtements noirs. Un de ses bras est tendu vers l'arrière-plan, puis un autre est en train de montrer du doigt le second plan. Notre regard est attiré par le centre du dessin, donc au niveau de l’homme.
Au niveau du cadre, nous pouvons imaginer que le hors champ serait une continuité de l'arrière-plan. Nous pourrons donc imaginer un environnement encore plus sombre car sur cette image, il y a uniquement un homme et un peu de nature qui sont représentés en couleur. Ils n'apparaîtront donc pas sur le hors champ. C’est pour cela qu’il y aurait uniquement 2 nuances de couleurs : le gris et le gris foncé qui définirait les bâtiments et la route . Nous aurons tout de même un contraste avec le ciel, qui lui restera bleu. Comme nous l’avions dis précédemment, ce document est une caricature, un dessin. Nous pouvons dire qu’au niveau du cadrage, il a été fait en fonction de la personne qui l'a dessiné. La personne a sûrement dû être assise, en face de sa feuille ou de sa tablette (dans le cadre d’un dessin numérique).De plus, la taille de l’image qui est de format paysage, doit correspondre à une taille standard donc elle doit faire environ 29,7 x 21 cm.
Au niveau des signes linguistiques, nous pouvons voir qu’il y a une phrase au niveau de l'arrière-plan. Cette phrase est “Pandémie ou biodiversité ?”. (encadrement jaune). Cette phrase se situe juste au dessus de la nature, elle est écrite en majuscule et en noir, ce qui permet de bien la distinguer du ciel bleu. De plus, en dessous de celle-ci nous pouvons voir un trait qui tend vers l’homme. Nous pouvons donc supposer que cette phrase “pandémie ou biodiversité?” est une réflexion que l’homme se fait. Elle est donc assez importante pour comprendre l’ensemble du dessin. Elle n’est pas indispensable car nous pouvons facilement comprendre ce que veut représenter le dessin. En revanche, il faut porter attention à chaque petit détail pour bien saisir l’ensemble du document.
-
3 - Maintenant, nous allons passer aux interprétants symboliques. Dans ce dessin, nous pouvons voir que les thèmes évoqués sont la nature, l’être humain, et la maladie. Nous pouvons dire qu’il y a la nature grâce à la présence d’herbe en pleine ville. L’être humain est représenté par cet homme, puis la maladie est représentée par le petit virus qui se trouve dans la main de cet individu.
L’émetteur du message est donc l’homme qui est représenté sur cette image,il veut donc faire passer un message aux êtres humains qui sont les principaux destinataires.
Au niveau de l’intertextualité, nous pouvons dire que ce dessin pourrait donc faire partie soit d’une bande dessinée, soit d’un dessin animé. Nous pouvons dire cela tout d’abord grâce à la texture de ce dessin. En revanche, le principal thème serait l’écologie, qui porterait donc le même nom “Pandémie ou biodiversité?”. Cela pourrait également être une revue scientifique qui s'adresse aux plus jeunes, c’est donc pour cela que ce type d’illustration serait mis en avant, dans le but de faciliter leur compréhension.
Dans ce dessin, il y a une relation texte-image. Le texte est ici mis en avant pour représenter le dessin. Comme nous l’avions dit précédemment, ce dessin pourrait être une illustration de bande dessinée. Ce texte sert donc à faire parler le personnage,grâce à celui-ci nous avons la connaissance du sujet principal de ce dessin.
-
4 - Ce document vise une thématique sociétale, il cible avant tout l’écologie. Nous pouvons remarquer ceci grâce au signe linguistique (biodiversité) et au dessin qui se situe au milieu de l’image (présence d’herbe dans une ville).
Si nous regardons bien au milieu de l’image, nous voyons que l’homme tient quelque chose dans sa main. Il tient un virus. De plus, nous avons le mot “pandémie” qui est ici présent dans l’image. Ces interprétants renvoient donc à une période socio-historique bien spécifique, qui est l’année de 2019/2020, avec l’arrivée de la pandémie du coronavirus. en France. Quand nous analysons l’image, notre regard est directement attiré par ce petit virus.
Comme nous l’avions dit dans la partie II, il y a un émetteur de message et un destinataire. L’émetteur est cet homme qui est représenté sur l’image et le destinataire ce sont les Hommes en général .Les acteurs concernés par ceci sont donc les institutions et les citoyens .Ils ciblent donc les hommes, les femmes, et même les enfants plus âgés.
L’émetteur du message cherche donc à interpeller, choquer (pour ceux qui ont un sens de l’analyse profond), et même pourquoi pas attrister le destinataire (car cela renvoie à une période qu’ils ont peut être mal vécue, et dont ils ne veulent plus entendre parler à l’heure actuelle.) De plus, cela peut pousser au questionnement notamment avec la phrase : "pandémie ou biodiversité ?”. Nous pouvons nous poser des questions par rapport au regard de l’homme. Il adopte un regard vicieux envers la nature qui est représentée au plein milieu de la ville.
-
5 -
-
6 - Avant de commencer à analyser cette image trompeuse, je vais expliquer brièvement pourquoi je l’ai choisi. Je l’ai choisi car tout d’abord, le support est différent de celui que nous avons déjà analysé. Cela permet donc d’avoir une approche et donc un point de vue différent. De plus, cette image évoque un thème : la pandémie du covid-19, qui est un thème qui est encore évoqué à l’heure actuelle.
-
7 - Pour conclure, cette image représente l’Homme et son environnement qui se dégrade. Il se dégrade à cause de la présence humaine qui ne prête pas attention à celui-ci. Ce sont leurs actions qui font que l’environnement est comme il est à l’heure d’aujourd’hui.
-
8 -
-
Date Created
-
17/12/2023 15:50:46
-
Identifier
-
1093 3393 17/12/2023 15:50:4
