Sofian Benhouda « L’oppression scolaire s’attaque aux jeunes comme godzilla à Tokyo »

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Sofian Benhouda « L’oppression scolaire s’attaque aux jeunes comme godzilla à Tokyo »
Description
Dans cette analyse, je vais me plonger dans une image intrigante capturée par moi-même et présentant un jeune homme (moi) face à une menace symbolisée par Godzilla.
A comme étudiant
Sofian Benhouda
A comme question
1 - Justification du caractère trompeur de l'image
2 - Analyse syntaxique
3 - Analyse sémantique
4 - Analyse pragmatique
5 - Pourquoi et en quoi cette image est-elle trompeuse ?
6 - Raisons de ce choix
7 - Conclusion
8 - Bilan
A comme réponse
1 - selon moi cette image se révèle trompeuse par sa manipulation artistique des éléments visuels et textuels. Le positionnement de Godzilla au premier plan, associé au cadrage suggestif et au titre accrocheur, crée une impression de danger imminent.
La taille initiale du monstre qu’on a l’habitude de voir dans les films est amplifiée par le jeu de perspective et renforce cette illusion de menace colossale.
Cependant, la tromperie réside dans la découverte que Godzilla est une figurine, évoquant un univers fictif.
Cette révélation altère la perception initiale laissant donc possibilité à la réflexion : « est-ce réellement une menace ou sommes nous capables de la vaincre? » .
De plus, l'association avec le titre sur l'oppression scolaire ajoute une couche de complexité, incitant à une réflexion approfondie sur la nature trompeuse des représentations visuelles et leur impact émotionnel.
Également, la position de l’homme peut alors laisser une autre réflexion au spectateur : « ne suffirait-il pas de se lever pour être plus fort que cette menace? »
C’est là que la photographie devient trompeuse et puissante car selon la perspective, la menace étant de base de la taille d’un jouet, peut se transformer en quelque chose de plus grand et s’imposant qui nous oppresse et nous force à nous recroqueviller.
La tromperie de cette image réside dans sa capacité à jouer avec les attentes du spectateur, à susciter des émotions fortes en créant une menace apparente, pour ensuite révéler une réalité métaphorique, illustrant ainsi le pouvoir de la manipulation visuelle et narrative.
2 - Analyse syntaxique
Plan Plastique
Le contraste entre le gris et le noir des vêtements du jeune homme viennent de mélanger au fond blanc et noir, également les gros titres de journal ajoutent une couche supplémentaire, un effet toujours plus grisant. Également le monstre noir étant légèrement éclairé apporte un contraste supplémentaire à la photographie .
Godzilla au premier plan est encadré par les titres de journal, intensifiant son impact visuel, tandis que le jeune homme au second plan reste dans une position vulnérable, se retrouvant presque submergé tellement la taille du monstre est imposante.

Plan Iconique :
Partiellement caché, le visage de l’homme exprime l'effroi, et cette émotion est renforcée par l'association avec le titre du journal « l’oppression scolaire d’attaque aux jeunes comme Godzilla à Tokyo ». Cela renforce le fait qu’il est menacé mais on comprend alors que ce monstre n’est pas menaçant pour ce que l’on croit et est en réalité une métaphore..
L’omniprésence des couleurs fades comme le gris, le blanc et le noir peut symboliser la tristesse et la réalité grisante du titre que la photo nous offre, de plus les couleurs des journaux également fades effectuent un rappel de cette morosité.
Ainsi, les gros titres de journal accentue l'effet dramatique de l'image en liant visuellement la menace de Godzilla à une problématique sociale plus large, créant une narration visuelle complexe
3 - Analyse sémantique

Représentation de la jeunesse face à une menace, évoquant des sentiments de vulnérabilité, le fait qu’il croise ses bras autour de son visage renforce le sentiment d’oppression et de peur, on sent que le personnage est effrayé et impuissant face à la situation.
Les morceaux de journal introduisent un élément narratif et le titre en lui-même beaucoup plus explicite en associant l'oppression scolaire à la menace du monstre, amplifiant la complexité sémantique de l'image.
L’homme, partiellement couvert, suggérant une réaction instinctive à la menace imminente et accroupi comme un enfant traumatisé se recroquevillant sur lui-même nous laisse paraître sa vulnérabilité et nous envoie un message de besoin de compassion et d’aide face à cette menace/
La juxtaposition du jeune homme, de Godzilla, des titres de journal crée une production de sens complexe, incitant à réfléchir sur la façon dont les menaces perçues peuvent être amplifiées et reliées à des enjeux sociaux.
En résumé, cette image produit du sens en utilisant des éléments visuels et textuels pour évoquer des émotions, stimuler la réflexion sur des questions plus larges et offrir une narration visuelle engageante que chacun peut interpréter à sa manière
4 - Analyse pragmatique

Le jeune en survêtement peut être interprété comme représentant la jeunesse contemporaine et c’est le message que la photo tente de faire passer. Le fait qu’il soit en survêtement représente aussi la culture de la jeunesse, la vivacité et la sportivité des jeunes.
Devant tout ça, Godzilla représente une menace, mais la reconnaissance qu'il s'agit d'une figurine peut susciter des réflexions sur la perception des menaces dans la culture populaire, certains pourraient alors se dire : « cette menace ne serait donc qu’une illusion? ». Le monstre ne serait alors une menace que si on se laisse faire et ne serait en réalité qu’un jouet qu’on pourrait balayer de notre chemin.
On peut également représenter Godzilla d’une autre manière, plutôt que de la voir comme l’oppression en elle même, il peut être vu comme un professeur, un parent ou simplement un adulte mettant la pression au jeune étudiant.

Les gros titres de journal agissent comme des signes qui encadrent l'interprétation de l'image, incitant le spectateur à associer la menace de Godzilla à un problème apparaissant dans les faits divers, ici ce problème est l’oppression scolaire.
« L’oppression scolaire s’attaque aux jeunes comme Godzilla à Tokyo" crée une connexion sociétale en reliant l'imaginaire (Godzilla) à une réalité sociale (oppression scolaire), incitant à la réflexion sur les problématiques contemporaines, cela insère aussi une référence de pop culture dans l’image.
Ceci rappelle les différents films ou l’on a pu voir le monstre japonais réduire la ville en miettes, permettant de renforcer la métaphore d’oppression.
En somme, cette image, à travers ses éléments visuels et textuels, engage les spectateurs dans une réflexion sur des questions sociales et culturelles pertinentes, stimulant une connexion entre l'imaginaire, la culture populaire et les enjeux de la vie quotidienne sur les plus jeunes.
5 -
6 - Je me suis senti concerné par le sujet de l’oppression scolaire car étant étudiant moi même j’ai pu observer cette oppression autour de moi et durant une période de mon lycée je l’ai moi même vécu. Par rapport au choix de godzilla c’est une icône de la pop culture que j’aime beaucoup et qui selon moi représente parfaitement l’oppression.
7 - Conclusion
En conclusion, selon moi cette image se révèle trompeuse par sa manipulation artistique des éléments visuels et textuels. Le positionnement de Godzilla au premier plan, associé au cadrage suggestif et au titre accrocheur, crée une impression de danger imminent.
La taille initiale du monstre qu’on a l’habitude de voir dans les films est amplifiée par le jeu de perspective et renforce cette illusion de menace colossale.
Cependant, la tromperie réside dans la découverte que Godzilla est une figurine, évoquant un univers fictif.
Cette révélation altère la perception initiale laissant donc possibilité à la réflexion : « est-ce réellement une menace ou sommes nous capables de la vaincre? » .
De plus, l'association avec le titre sur l'oppression scolaire ajoute une couche de complexité, incitant à une réflexion approfondie sur la nature trompeuse des représentations visuelles et leur impact émotionnel.
Également, la position de l’homme peut alors laisser une autre réflexion au spectateur : « ne suffirait-il pas de se lever pour être plus fort que cette menace? »
8 - C’est là que la photographie devient trompeuse et puissante car selon la perspective, la menace étant de base de la taille d’un jouet, peut se transformer en quelque chose de plus grand et s’imposant qui nous oppresse et nous force à nous recroqueviller.
La tromperie de cette image réside dans sa capacité à jouer avec les attentes du spectateur, à susciter des émotions fortes en créant une menace apparente, pour ensuite révéler une réalité métaphorique, illustrant ainsi le pouvoir de la manipulation visuelle et narrative.
Date Created
15/12/2023 17:32:34
Identifier
1109 3512 15/12/2023 17:32:3