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Title
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Thaïs Lefebvre Les mauvaises féministes
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Description
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Dessin de la tête d'une féministe de profil avec au niveau du crâne une sorte de schéma de son cerveau avec les choses à quoi elle pense, la composition de son cerveau.
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A comme question
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1 - Justification du caractère trompeur de l'image
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2 - Analyse syntaxique
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3 - Analyse sémantique
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4 - Analyse pragmatique
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5 - Pourquoi et en quoi cette image est-elle trompeuse ?
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6 - Raisons de ce choix
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7 - Conclusion
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8 - Bilan
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A comme réponse
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1 - Pour moi, cette image est une image trompeuse car elle ne représente pas réellement la féministe. En effet, elle représente la féministe pour ceux qui veulent la réduire au silence et dire que ses combats sont inutiles ou inexistants et se moquer d’elle. C’est pour cela qu’elle est bourrée de stéréotypes négatifs. Aussi le féminisme n’est pas la haine des hommes mais bien la recherche de l’égalité femme/homme. On pourrait dire que l’égalité est déjà atteinte mais ce n’est pas le cas, il y a encore beaucoup de discriminations ne serait-ce qu’en termes de salaires, de plafond de verre, de représentation des femmes dans les sphères de pouvoir en économie, en sport, en culture, ou en politique et encore plus en termes de libertés. Dans de nombreux pays du monde et ce même au XXIème siècle, les femmes ont bien moins de droits que les hommes.
Ainsi cette image transmet une définition trompeuse du féminisme. Le féminisme n’est pas la haine des hommes et la volonté de supériorité des femmes sur les hommes mais bien la volonté d’atteinte de l’égalité. Ainsi, toutes les femmes et même les hommes sont censés se considérer féministes et être pour l’égalité.
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2 - Cette image est un dessin est plus particulièrement une caricature qui est censée représenter le cerveau d’une femme qui se considère comme féministe. Elle est issue du compte Twitter d’un “masculiniste” (partisan du retour du pouvoir pour les hommes, qui l’auraient perdu), @DocThompsonShow. Cette image a suscité beaucoup de réactions de la part de la communauté Twitter et a dépassé les frontières du réseau social car de nombreux articles en ont parlé.
Grâce à l’image, on peut aisément deviner qu’il s’agit d’un dessin numérique fait à l’aide d’un logiciel etc. notamment car les inscriptions et le texte de l’image sont dactylographiés. Cela correspond à la destination de l’image qui avait pour but d’être publiée sur Twitter.
Sur cette image, on peut voir la tête d’une femme de profil. Au lieu que sa tête soit dessinée en entier, on peut voir ce qu’on analyse comme son cerveau. Il s’agit en fait d’un dessin qui a pour but de nous expliquer ce qu’il y a dans le cerveau d’une femme qui se revendique féministe.
Les formes sont assez simples (arrondies), on devine que ce n’est pas un dessin complexe. Il y a beaucoup de couleurs notamment dans les parties du cerveau et cela nous fait ainsi penser à un vrai schéma de la composition du cerveau qui pourrait être utilisé en médecine. Il y a ainsi du violet, du bleu foncé, du bleu clair, du orange, du jaune, du vert, du rouge. Pour le reste du dessin, il y a du rouge pour les cheveux et les lèvres, du beige pour la peau, du bleu clair et foncé pour les lunettes, du vert, du noir et du blanc pour le dessin de l’oeil, du marron pour le sourcil, du jaune clair pour les percings.
Le cadre est délimité à l’image et on a sur le bas un trait pour la séparer de ce qui peut s’apparenter à une légende. Cela nous renvoie encore plus à l’impression d’un réel schéma de médecine car en reprend les codes avec la limitation et la légende.
Grâce au style, on peut se rendre compte que l’image est assez récente car c’est un dessin fait avec le numérique. Il semble aussi ancré dans les problématiques récentes d’interprétations du féminisme dit “moderne” et les stéréotypes attachés. Le style est également assez simple, on se rapproche ainsi du style des caricatures qui sont toujours des dessins simples pour faciliter la compréhension et la dénonciation.
Selon Wikipédia, une caricature est : “un portrait peint, dessiné ou modelé qui amplifie certains aspects d'un sujet. Souvent humoristique, la caricature est un type de satire graphique quand elle charge des aspects ridicules ou déplaisants. Devant être comprise au premier coup d'œil, elle s'appuie sur la connivence avec son public, sur un ensemble de codes communs liés aux sensibilités, aux traditions et au partage d'une vision identique de la société. Quand le sujet est une personne, elle utilise l'exagération de caractères physiques comme métaphore d'une idée. Quand il s'agit d'une situation, elle présente les mœurs ou le comportement de certains groupes humains sous une forme visiblement exagérée”. Grâce à cette définition, on se rend compte que l’on est bien dans le cadre de la caricature. Comme nous le verrons par la suite, cette image a bien pour but d’être une satire et recherche bien une connivence du public dans son interprétation avec la présence de certains codes, connivence que l’on essaiera de détromper.
Concernant les signes iconiques, on a d’abord la composition globale de l’image soit la tête de profil. Ainsi on se rend compte que c’est la tête d’une femme (cela est confirmé par la “légende”) qui a la peau beige. On peut ainsi voir ses lèvres rouges, son nez sur lequel est représenté ce qu’on peut analyser comme un piercing (on remarque que le nez est assez imposant et on comprend en fait qu’il a été dessiné dans le but d’être “disgracieux”), sa joue, un de ses yeux et son sourcil sur lequel il y a également un piercing. On voit qu’elle porte des lunettes, ced qui a pour effet comme on le verra par la suite, de lui donner un effet de femme non féminime car elle porte des lumttes qui semblent imposantes). On peut aussi apercevoir, comme c’est une image dessinant sa tête de profil, une partie de profil, son oreille (qui est dessinée très pointue, ce qui a une connotation pas esthétique) avec ce qui représente une boucle d’oreille et le haut de son crâne. On peut ainsi voir ses cheveux qui sont rouges et coupés assez courts. La particularité de cette image est qu’à la place de voir toute une partie de sa chevelure comme on peut le penser pour une représentation de profil, on ne voit que le dessus de ses cheveux, la partie qui se trouve au sommet de son crâne et pas le côté. En effet, sur toute la partie où est censé se trouver le cerveau dans la tête de la femme, son cerveau est en fait représenté. Néanmoins, il n’est pas représenté en rose clair comme on pourrait le penser pour sa représentation mais avec des couleurs. En fait, la volonté était de représenter comme les lobes du cerveau et ainsi ce qui se trouve à l’intérieur. A partir de là, on peut se dire que la représentation a une visée pédagogique, c’est un schéma qui représente les zones du cerveau. Néanmoins ce n’est pas le cas car il s’agit d’une représentation satirique avec ce qui est censé avoir dans le cerveau de la femme féministe (voir ce qui suit). En effet, dans les représentations de médecine, le cerveau est souvent représenté avec des couleurs vives pour chaque zone et l’inscription est trouvée dedans. Néanmoins ici ce qui est inscrit n’est pas exact et il s’agit d’une interprétation satirique.
Aussi les éléments des différents piercings ou le choix des cheveux courts et teints en rouge ne sont pas laissés au hasard et relèvent d’un choix de satire.
Concernant les signes linguistiques, ils sont nombreux sur l’image et tous en anglais. En effet, cette image est issue d'un compte Twitter appartenant à Michael “Doc” Thompson comme précisé plus tôt, et il est un commentateur politique américain et une personnalité de la radio. Ces signes linguistiques sont tous dactylographiés comme écrits à l’ordinateur, en noir et avec une police assez classique. Cela donne un effet assez simple, on devine la volonté de ne pas faire compliqué.
On a d’abord la “légende” qui se trouve en bas de l’image, en dessous d’un trait qui la sépare du dessin. La légende est “inside the feminist mind”, ce qui signifie “dans l’esprit féministe”, “dans la tête d’une féministe”. Ainsi c’est comme un titre pour l’image, qui explique que l’on va pouvoir savoir ce qu’il y a dans la tête d’une femme qui se dit féministe. Ainsi, le reste des signes linguistiques se trouvent dans les parties de couleurs représentées du cerveau que l’on a évoqué plus tôt. Ainsi les groupes de mots se trouvent délimités chacun dans une “partie” du cerveau, représentée par une couleur. Ainsi, cela représente ce à quoi la féministe est censée penser, ce qu’elle est censée aimer.
Tout en bas, dans la partie représentée en violet, on a “roller derby”. Le roller derby est un sport venu des Etats-Unis. Il se pratique avec des rollers, des quads (patins à roues non alignées). Selon la Fédération Française de Roller et Skateboard, de laquelle elle fait partie, le jeu se joue en équipes et sur le terrain, 10 joueurs s’affrontent, chaque équipe étant constituée d’un “jammeur” et de quatre bloqueurs (dont un «pivot»). Le principe est simple : les bloqueurs des deux équipes doivent rester groupés en un «pack», roulant à allure modeste autour de la piste. Les jammeurs vont devoir doubler un maximum de fois le pack en effectuant des tours de piste. A chaque fois qu’un jammeur double un adversaire (en lui prenant un tour) sans faire de fautes, il fait gagner un point à son équipe. L’équipe avec le plus grand nombre de points au terme des deux mi-temps gagne le match. Le rôle des bloqueurs est donc d’empêcher le jammeur adverse de les doubler tout en facilitant le passage à travers le pack de leur propre jammeur. Ce sport est un sport majoritairement féminin mais se pratique également par de nombreux hommes. Ainsi la féministe est censée être une joueuse de roller derby car ce sport est majoritairement féminin. Un peu au-dessus, dans la partie représentée en violet, se trouve le mot “cats” qui signifie “chats”. Ainsi la féministe est censée penser et aimer les chats. A gauche de cette partie on a une partie en orange où est inscrit “hate” qui veut dire “haine”. Ainsi la féministe serait remplie de pensées haineuses. Au dessus de cette partie on a une partie en bleu clair qui est censée représenter des “rape fantaisies” soit des “fanstasmes de viol”. La féministe aurait ainsi des fantasmes de viol. A côté, on a la partie verte où est inscrit “bipolar disorder” ce qui correspond aux troubles bipolaires. La féministe serait ainsi une personne atteinte de troubles bipolaires. A côté encore, on a une partie jaune qui correspond aux mots “dad issues” qui signifie ainsi les “problèmes de papa”, ce qui peut être compris comme une relation compliquée avec son père ou même un père absent. Ainsi la féministe aurait des problèmes avec son père. Tout en haut du supposé cerveau se trouve une partie rouge qui contient “red hair dye soaked through scalp” qui signifie “teinture rouge pour cheveux imbibée dans le cuir chevelu". Ainsi la féministe représentée avec des cheveux rouges aurait dans le cerveau un peu de teinture qui se serait imbibé. Cela est certainement censé représenter un marqueur de “débilité” de la féministe car si de la teinture, soit des produits chimiques, se sont immiscés jusqu’à son cerveau il ne doit plus marcher normalement et c’est en fait le message que cherche à nous faire comprendre la caricature.
On peut remarquer que les couleurs sont juste là pour nous faire comprendre qu’il s’agit des parties du cerveau comme dans un schéma du cerveau pour la médecine mais n’ont pas de rapport avec qui est écrit sauf peut être la partie sur les cheveux qui est rouge (un rouge différent néanmoins) comme les cheveux et qui se trouve juste en dessus et reprend la forme de la chevelure.
Aussi parmi le texte, il y a un mot qui ressort particulièrement, c’est le mot “hate” soit la haine, ce serait ainsi la haine qui serait prédominante dans le cerveau de la féministe.
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3 - On peut remarquer que dans le cadre de cette image, il y a beaucoup d'interprétants symboliques. En effet, l’image est faite pour incarner le symbole de la femme féministe selon beaucoup de stéréotypes. Le dessin représente ainsi une femme qui ne serait pas féminine. La féminité est l’ensemble des caractères morphologiques, psychologiques et comportementaux spécifiques, ou considérés comme spécifiques aux femmes. Ils sont liés au sexe ou au genre, et fortement influencés, voire conditionnés par l’environnement socioculturel. En effet, sur le dessin la femme a des cheveux courts alors qu’en général ce qui représente la féminité est les cheveux longs et d’une couleur naturelle alors qu’ici ils sont représentés teintés en rouge. Elle a également beaucoup de piercings notamment sur le visage alors que la féminité est représentée plutôt par un visage sans piercing, plus “naturel”. Elle a également des lunettes alors qu’en général la féminité est plutôt représentée sans lunettes.
Le but de l’image est ainsi d’interpréter la femme féministe comme une femme qui ne serait pas une “vraie” femme car pas assez féminine. Ainsi, la féministe ne serait pas une femme comme les autres et serait facilement identifiable par des détails comme ceux-ci. La volonté de l’image est ainsi d’utiliser la connotation populaire de l’image négative des féministes pour relayer cette idée. La femme féministe dénote ainsi dans son apparence avec les autres femmes et ici le but de la symbolique est d’amplifier cette idée en reprenant des stéréotypes. En effet, la féministe est souvent vue avec les cheveux courts, teintés, avec des habits pas “féminins”... La caricature utilise ainsi l’exagération de caractères physiques comme métaphore d’une idée.
Aussi cette image veut faire du dessin de cette femme féministe une généralité de ce qu’il se passe dans le cerveau d’une féministe.
Aussi, à partir de là on se rend compte que l’image de la femme féministe est déjà assez péjorative car elle est jugée de ne pas rentrer dans les codes de la féminité, mais avec la partie du dessin de son cerveau, on se rend compte que la réalité est encore plus péjorative. En effet, la féministe est décrite comme une femme qui a de la haine, sous-entendu la haine des hommes. Ainsi être féministe serait avoir la haine des hommes et vouloir se “venger”. Aussi cette haine des hommes serait issue notamment des “problèmes de papa” soit une relation compliquée avec son père ou même un père absent. La féministe détesterait les hommes car le sien était par exemple absent ou violent. La féministe aurait aussi des troubles bipolaires, la bipolarité était une maladie psychique chronique responsable de dérèglements de l'humeur avec le plus souvent une alternance d'états d'exaltation et de dépression. Ainsi la féministe serait “malade” et qui plus est bête car, dans le dessin est précisé qu’elle a de la teinture rouge pour cheveux imbibée dans le cuir chevelu. Ainsi, derrière cela il y a l’idée que des produits chimiques issus de la coloration se sont immiscés dans son crâne. L’idée induite est qu’elle ne réfléchirait pas comme tout le monde, ce qui fait qu’elle est féministe car les autres femmes ne le seraient pas. Le féminisme est ainsi considéré comme une maladie, une bêtise, une hérésie. Il y a également une autre postulat important qui est fait, en effet selon l’image la féministe aurait des fantasmes de viol (acte sexuel commis sur une personne sans son consentement). Ainsi l’idée qui est certainement avancée par cela est que la féministe détesterait les hommes mais aurait dans le fond l’envie de se faire violer. Aussi souvent on dit que les féministes sont féministes car elles se font rejeter par les hommes et n’ont pas de relations sexuelles avec eux, cela s’inscrit donc dans cette idée car la féministe souhaiterait ainsi même sans son consentement avoir des relations sexuelles avec un homme. Le fait d’avancer cela est très grave car le viol est un crime. La féministe penserait aussi aux chats, car il est souvent dit que les féministes deviendraient des “vieilles filles” (femmes célibataires assez agées) finissent leur vie avec des chats car n’ayant aucun compagnon et aucun enfant. Il y a également le roller derby, cela est du au fait que ce sport soit assez répandu aux Etats-Unis et très largement féminin, ainsi ce serait le sport que pratique la féministe. C’est un sport qui est également moqué par les hommes car il s’agit pour certains d’uniquement avancer avec des patins et ainsi pas un un “vrai” sport.
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4 - Ainsi cette image prend place dans un contexte historique récent. L’émetteur de l’image veut dénoncer le comportement et visiblement se moquer de la “nouvelle féministe”. Elle a été publiée sur un réseau social, avec donc la volonté que beaucoup de gens la voient. Cette caricature s’inscrit dans un contexte récent de recrudescence des manifestations féministes, après la création du groupe “Femen” en 2008 en Ukraine ou encore de plusieurs associations en France comme Nous Toutes ou encore après la vague #MeToo.
On peut ainsi dire que cette image vise à décrédibiliser la féministe dans son combat et la faire passer pour une personne sous intelligente et même “malade” (bipolaire). Ainsi cette image a tout de même une importance culturelle et sociale importante car elle peut viser à démonter tout un mouvement pour les droits des femmes. Ainsi les femmes qui vont voir l’image peuvent se dire qu'elles ne veulent pas “devenir comme ça” et qu’ainsi elles ne doivent pas être féministes et les hommes qui vont la voir vont se dire que les femmes féministes les détestent etc.
Ainsi l’émetteur cherche à ce que les femmes et hommes qui la voient méprisent les féministes et à ce que les femmes ne “deviennent” pas féministes ou encore celles qui se considèrent féministes à ne plus l’être.
Ainsi l’émetteur cherche à interpeller le destinataire sur ce que serait la féministe et comme cette image les décrit de façon très péjorative à les inciter à ne pas l’être voire les mépriser. Il peut aussi les inciter à s’en moquer. De plus, certains éléments peuvent choquer, notamment la partie sur les fantasmes de viol. Cela peut être très choquant pour les femmes qui voient l’image ; certaines se diront que c’est peut être vrai car l’image est convaincante mais d’autres seront choquées car parler de viol est perturbant et de plus, en tout état de cause personne n’a des fantasmes de viol. Le viol est une atteinte très importante à la personne et un crime absolu. Ainsi on pourrait dire que les postulats faits sur la féministe sont graves et notamment celui-ci, qui pourrait même inciter certaines personnes à commettre ce type d’actes. Cette image est en fait le propre du sexisme : mettre mal à l’aise, gêner, perturber, rabaisser, humilier.
L’image de la féministe est réellement dégradée et c’est le but recherché par l’émetteur. L’image s’inspire et amplifie les idéologies déjà préexistantes que la féministe est en fait une femme qui voue une haine immense envers les hommes, notamment à cause d’un père absent mais qui les hais car elle est aussi “mal-baisée”, prude, coincée... Jean Cau a par exemple déclaré : « Les féministes, vous êtes des moches, vous êtes des mal baisées, des pas baisables ».
Elle serait ainsi une “sous” femme qui n’est pas attirante pour les hommes car pas assez féminine… Il s’agirait d’un femme dans sa mauvaise version. Il y a aussi le stéréotype que la féministe a les cheuveux coupés courts et parfois teintés. La féministe est aussi vue parfois comme voulant en fait par son action voulant attirer l’attention des hommes car elle est en manque d’attention de leur part… L’humoriste Rémi Gaillard a par exemple déjà dit : “Tout est de la faute des féministes, qui manipulent, tronquent ou encore n’ont pas d’humour”.
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6 - J’ai choisi cette image car quand, au cours de mes recherches, je l’ai trouvé j’ai trouvé cela important de pouvoir analyser la tromperie de cette image. En effet, pour moi elle rentrait bien dans le cadre de l’analyse et évoque un sujet qui est important, le féminisme. Pour moi, sa dimension sociale se prête réellement à analyse et représente bien une problématique sociale sur la vision des féministes par le monde et notamment les hommes. Aussi les signes plastiques et iconiques soutiennent la signification de représentations erronées que l’on peut se faire à la lecture de cette image. La dimension sociale trompeuse est très importante et je trouve que c’est un sujet particulièrement capital.
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Date Created
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16/12/2023 14:28:24
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Identifier
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1053 3542 16/12/2023 14:28:2