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Title
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Bénédicte LEROY Tenir dans ses mains
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Description
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La photographie est de format vertical, comporte 3 plans dans une profondeur :
sur le premier plan il y a une femme (Tabata) qui est de côté avec les bras ouverts, sur le second plan il y a un homme (Julien) qui est entre les bras de Tabata et au dernier plan il y a le bâtiment Lycée Albert Châtelet de Douai.
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A comme question
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1 - Justification du caractère trompeur de l'image
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2 - Analyse syntaxique
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3 - Analyse sémantique
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4 - Analyse pragmatique
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5 - Pourquoi et en quoi cette image est-elle trompeuse ?
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6 - Raisons de ce choix
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7 - Conclusion
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8 - Bilan
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A comme réponse
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1 - Julien est dans les mains de Tabata et donc, on dirait que cette dernière porte Julien dans ses mains comme si Julien était une poupée ou un jouet figurine en miniature.
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2 - Cette photographie est une image en couleur où est situé au centre une femme et dans sa main, plus exactement derrière elle, se trouve un homme. Ce dernier n’est pas dirigé dans la même direction que l’autre personne présente sur la photographie et n’est pas sur la même ligne d’horizon. La femme se tient de côté vers la droite, tête dirigée vers la photographe, porte un jean bleu et un haut noir puis un masque chirurgical sur le visage. Quant à lui, il est dirigé vers la gauche, tête baissée, il porte également un jean bleu et un haut de couleur noir.
Sur le plan plastique, la photographie a été prise en format portrait c’est-à-dire à la verticale. Elle est en couleur et l’objectif est principalement centré sur Tabata (la femme au centre de l’image) La photo est prise à hauteur de tête, l’objectif est donc linéaire ce qui accentue encore plus la luminosité ; on remarque que la lumière donc le soleil, provient de la gauche et donc on aperçoit deux ombres sur le sol, la première est celle de Tabata et la seconde est celle de Julien (l’homme dans les mains de Tabata). Derrière eux se trouve un grand bâtiment qui est le lycée Albert Châtelet donc on voit qu’ils sont dans la cour d’où la bonne luminosité.
Il n’y a pas réellement de plan linguistique, la photographie n’en comporte aucun, il n’y a pas de texte, pas
d’annotation ni de légende qui identifierai la photographie.
Sur le plan iconique, la composition de la photo est en perspective. Au premier plan, il y a Tabata de côté, le regard vers le photographe, les mains sur le côté espacées par une ouverture de profil. Au second plan nous avons Julien dans l’espace ouvert des mains de Tabata puis au dernier plan, nous avons le bâtiment.
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3 - La photographie a été prise lors de la période du COVID 19, on le voit grâce au masque chirurgical que Tabata porte sur son visage. On peut aussi l’identifier grâce au fait qu’il y a une large distance entre la photographe et les personnages principaux de l’image notamment Tabata. Cet évènement nous rappel l’horreur que nous avons pu vivre durant 3 ans et ce n’est pas encore fini…
Beaucoup d’éléments sont de pur hasard. Tout d’abord il y a la composition de la photographie, à ce moment précis de la photographie, Tabata était en train de raconter une histoire avec des mimes et lorsque la photographie a été prise, Julien était parfaitement dans ses mains. Julien n’avait aucune idée qu’elle était en train de faire ce mouvement
puisqu’il est lui, au téléphone avec quelqu’un et ne regarde pas vers la photographe. De plus, Tabata et Julien portent les mêmes couleurs de vêtement : haut noir avec un jean bleu clair, ce qui accentue la parfaite composition de la photographie de pur hasard.
Il y a un réel contraste entre Tabata et Julien. On voit que ce n’est pas une fausse photographie car on aperçoit les ombres de corps. De plus, la photographie est en perspective et montre une certaine tromperie grâce à ça : on a l’impression que Tabata porte julien dans ses mains. Or, si l’on regarde bien la photographie, on voit que la main droite de Tabata, celle qui au plus au bas, est par-dessus les pieds de Julien et donc on voit par ce détail que Julien n’est réellement pas dans ses mains mais plutôt bien au loin dans la profondeur de l’image.
On pourrait penser que la photographie a été prise volontairement mais ce n’est pas le cas puisque comment Tabata aurait pu savoir si Julien rentrait dans les proportions de l’espace qu’il y a entre ses deux mains ?
Le titre que j’ai donné à cette photographie « tenir dans ses mains » signifie tenir quelqu’un ou quelque chose en sa puissance, c’est-à-dire, en disposer de soi-même, ce qui veut dire que Tabata tient en son pouvoir Julien et peut en faire ce qu’elle en souhaite, un peu comme une marionnette (ce n’est qu’une hypothèse par exemple).
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4 - Tabata et Julien étaient tous deux, à cette période, deux adolescents âgés de 17 ans et lycéen en première dans le lycée Albert Châtelet de Douai.
Sur cette photographie, on comprend que Julien est entre les mains de Tabata, la personne centrale. Mais que ce dernier n’est pas au courant qu’il est en train de se faire prendre en photo et également d’être le « jouet » d’une personne qui raconte son histoire sans l’intention de l’avoir entre ses mains.
Par la photographie, on remarque que Julien n’était pas convié à être dans la photographie a la base puisqu’il est au loin, au téléphone et est en train de marcher en regardant vers le bas, donc il n’a pas conscience à ce moment là qu’il est pris en photo. De même pour Tabata, c’est seulement après les faits de la photographie qu’elle s’est rendu compte qu’elle a positionné ses bras et ses mains au bon endroit.
Ce qui rend la photo encore plus drôle et trompeuse, c’est que nous avons l’impression que Julien veut entrer entre les mains de Tabata puisqu’il met un pied en avant pour se poser dans la main droite de Tabata.
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6 - c'est moi qui ai pris cette photo et j'aimais bien le côté trompeur de l'image, c'est plutôt drôle
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7 - Pour conclure, on peut dire que la photographie a été prise au bon moment, au bon endroit et que sans l’histoire et les mimes de Tabata puis sans Julien bien à l’arrière, il n’y aurait jamais eu sans doute cette parfaite coïncidence en photographie.
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8 - J'ai aimé prendre une photographie de ma galerie qui est propre à moi-même, je sais qu'en prenant une photo que je connais, je ne peux pas me tromper et donc raconter ce qu'il s'est réellement passé sur cette photographie.
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Date Created
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15/12/2023 11:14:11
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Identifier
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1078 3630 15/12/2023 11:14:1