-
Title
-
Cynthia Prevot Un paradis démoli
-
Description
-
L’image que j’ai créé est tirée d’une image trouvée sur internet afin de représenter un paysage idyllique. J’y ai par la suite ajouté des éléments qui selon moi, rend cette image trompeuse, afin de dénoncer l’impact de la pollution sur la faune et la flore.
C’est une cause qui me tient à cœur et je trouvais cela intéressant de travailler sur ce sujet. De plus, je trouve que c’est une cause avec un fort contexte social et culturel, et où les éléments ont beaucoup de significations, ce qui a rendu ce travail intéressant.
-
A comme question
-
1 - Justification du caractère trompeur de l'image
-
2 - Analyse syntaxique
-
3 - Analyse sémantique
-
4 - Analyse pragmatique
-
5 - Pourquoi et en quoi cette image est-elle trompeuse ?
-
6 - Raisons de ce choix
-
7 - Conclusion
-
8 - Bilan
-
A comme réponse
-
1 - Selon moi, une image trompeuse, que ce soit grâce à la perspective, ou à l’ajout d’éléments trompeurs, ou à un effet d’optique, a pour but de surprendre le spectateur lorsqu’il regarde l’image de plus près. C’est vraiment cette idée que, au premier abord, l’on interprète l’image d’une manière, alors que la réalité est tout autre et l’on ne s’en rend compte que lorsqu’on prête réellement attention à l’image.
C’est pour cette raison que, selon moi, mon image est trompeuse. En effet, au premier abord, on ne distingue pas de signes distinctifs de pollution; ce qu’on nous voyons c’est une paysage idyllique, une forêt remplie d’arbres, d’animaux, de l’eau transparente, un paysage qui respire et où la faune et la flore ont l’air d’être au paradis.
Pourtant, c’est tout l’inverse. Et ce n’est que lorsqu’on lit le slogan que l’on commence à voir une tout autre perspective de cet image. Puis, l’on découvre les petits détails qui se cache (le plastique dans la rivière, les animaux blessés, la pollution dans l’air,…) et l’on comprend.
-
2 - Sur le plan plastique, nous pouvons d’abord constater que l’image est en couleur, et des couleurs assez vives, joyeuses, qui inspirent la joie et la liberté.
Concernant le format et le support de cette image, j’ai crée cette image avec un format de 17cmx10cm, mais si je devais la placarder sur des murs, je l’imprimerais en beaucoup plus grand afin que ce soit visible même de loin.
Le support est un support papier. Étant donné que son but est d’être une affiche, je l’imprimerais sur du papier couché mat qui est un papier traité avec plusieurs couches de pigments, de produits addictifs et des liants. C’est le papier que l’on utilise généralement pour produire des affiches publicitaires ou autre.
Poursuivons avec l’éclairage de cette image, qui est assez présent. J’ai volontairement beaucoup éclairé cette image car je voulais un contraste avec le message que je voulais faire passer derrière.
Beaucoup de luminosité, notamment avec la cascade qui donne tout de suite beaucoup de lumière à cette image.
Concernant le cadre de cette image, beaucoup d’éléments y sont présent, sans avoir l’effet de surplus, étant donné qu’ils ont assez discrets. C’est une image assez simple à regarder.
De plus, la perspective est accentué avec les arbres qui sont en premier lieu, laissant place à la cascade au fond de cette image. Nous avons donc cet effet de perspective qui nous laisse croire que nous sommes dans les arbres.
L’image ne possède aucune bordure. Le cadrage de cette image est assez lointain pour que l’on puisse apercevoir plusieurs éléments se positionnant à plusieurs endroits différents. Il n’y a pas de gros plan, mais la cascade reste l’élément principal puisqu’elle se situe au milieu de la photo.
Sur le plan iconique, nous pouvons repérer plusieurs éléments porteurs de sens.
Ceci est, selon moi, comment l’image est découpée. Au premier plan, le slogan.
Pour moi, un slogan se met au milieu de l’image, ou de manière à ce que ce soit quelque chose que l’on repère assez rapidement. Le slogan est présent au milieu, de couleur blanche, et dans la police « Black Mango » en taille 60.
Ensuite, viens les côtés, ou l’on peut repérer plusieurs animaux sur les arbres. Je trouve que c’est ce que le spectateur regarde tout de suite après le slogan puisque les animaux se situent à même hauteur que le texte. Cela incite le public à regarder sur les côtés.
Et finalement l’arrière plan se compose de la cascade ainsi que de la rivière qui sont mis en arrière plan mais qui représente des éléments importants étant donné qu’ils sont mis en lumière par leur luminosité et qu’ils possèdent beaucoup d’éléments significatifs au sujet de la pollution.
Sur le plan linguistique, cet image n’en comporte que peu. En effet, l’image s’accompagne uniquement que d’un slogan: « moins de pollution, plus de vie ». Ce slogan est formé sous la forme d’une antithèse, c’est une figure de style qui consiste à rapprocher deux termes opposés afin de mettre en évidence le contraste de ces deux éléments. J’ai utilisé cette figure de style, car cela permet d’insister, une nouvelle fois, sur le contraste que je veux transmettre.
-
3 - L’objectif d’une analyse sémantique est d’interpréter et de comprendre les significations d’une image.
Commençons par le slogan. Comme vu précédemment, le slogan s’avère être une antithèse afin d’accentuer l’idée de contraste entre la vie et la pollution, puisque la pollution tue et détruit. J’ai choisi de mettre ce slogan en lumière, premièrement afin que ce soit un élément distinctif de cette image trompeuse, deuxièmement parce que ce slogan résume parfaitement l’idée que je veux transmettre grâce à cette image et dernièrement car selon moi, la couleur blanche permet de mettre en lumière pour qu’un élément se distingue plus facilement, mais aussi parce que je trouvais que ça accentué l’idée de contraste. La couleur blanche est une couleur qui représente l’innocence, la liberté, la simplicité; et assimiler une telle couleur avec un contexte de pollution assez sombre, permet d’accentuer l’idée de confrontation entre la pollution et la vie.
En outre, tous les animaux présents sur cette image ont en réalité tous une particularité, d’où l’image trompeuse.
Sur cette partie de l’image, la partie gauche, nous pouvons d’abord voir un amas d’oiseaux, chose courante dans la nature. Cependant, lorsque l’on regarde de plus près, on s’aperçoit que ces oiseaux sont accompagnées d’une fumée noire. En réalité, je voulais que cette fumée noire symbolise clairement la pollution, comme les fumées qui sortent des centrales nucléaires et qui impactent sur les animaux présents dans le ciel, comme les oiseaux.
Et c’est cette idée que j’ai voulu représenter également avec l’oiseau qui perd ses plumes juste en bas. J’ai simplement voulu représenter la perte de la vie à petit feu à cause de la pollution. L’oiseau devient de plus en plus faible.
Puis, en bas de l’image nous pouvons apercevoir un singe, représenté également de l’autre côté. On se rend compte que ce singe possède un masque chirurgical, très fréquent chez les médecins ou en cas de virus, comme lors de la pandémie du Coronavirus.
La signification de ce masque chirurgical est de montrée que la pollution infecte l’air que nous respirons. Aussi bien nous que les animaux. Certains animaux proches des sources d’énergies fossiles, par exemple, sont sujets à inhaler beaucoup de substances qui ne sont bonnes pour aucun êtres vivants. Je veux montrer que l’air n’est plus respirable et que ces animaux ne peuvent plus vivre correctement, même en étant chez eux, dans leurs endroits naturels. C’est des animaux qui sont souvent en hauteur, au même titre que les oiseaux ou que les poissons qui avalent le pétrole déversés dans les océans. Ce ne sont pas des substances faites pour être ingurgité.
Sur la partie droite de cette image, d’autres particularités ont été ajoutées par mes soins. Tout d’abord, on y retrouve des oiseaux, colorés, pleins de vie, mais qui pourtant ont, eux aussi, été impacté par cette pollution.
On retrouve sur l’oiseau rose un pansement, destiné aux êtres humains blessés.
Le message que j’ai voulu transmettre derrière est simple: la pollution heurte et blesse, le pansement au niveau du cœur n’est pas anodin, cela démontre que ça touche leur sensibilité et qu’eux aussi ressentent des émotions, tout comme nous.
Ce pansement peut également être interprété comme les déchets qui se retrouvent attachés aux animaux, comme c’est le cas sur l’oiseau bleu.
Si l’on fait attention, on remarque que l’oiseau bleu tient une paille en plastique dans son bec. Cela montre l’impact de la pollution et que les déchets que nous jetons, ne se dégrade pas avant un certain moment, ce qui éveille la curiosité des animaux qui se retrouvent avec des objets dangereux pour leur bien-être.
Sur la partie extérieure droite, nous retrouvons des éléments déjà évoqués: le singe avec le masque afin de montrer que l’air n’est plus autant respirable qu’auparavant, et le serpent avec une épluchure de banane dans la bouche, montrant une nouvelle fois que les déchets jetés se retrouvent dans ce genre d’endroits.
Un nouvel élément est présent tout en bas de l’image: du feu. Ici, j’ai voulu démontré que avec le réchauffement climatique, ou d’autres raisons, les feux de forêts deviennent de plus en plus fréquent et sont vraiment dévastateurs pour la faune et la flore. C’est un événement catastrophique qui tue de nombreuses espèces, ce qui accentuent le nombre d’espèces en voie de disparition.
Sur le plan de l’eau, beaucoup d’éléments y sont présent mais qui représente la même chose: les déchets.
Un nombre incalculable de déchets sont laissé sur les voies publiques, dans les océans, dans les forêts. Si l’on regarde de plus près, on peut distinguer des poissons en groupe, avec autour d’eux des déchets plastiques tels que des boiteuses d’eau, des gel douche… On peut également y retrouver des sacs plastiques, qui sont très dangereux pour les animaux car ils peuvent se coincer dedans ou les manger. On retrouve également un tortue coincée dans un filet de pêche.
Ce phénomène est de plus en plus commun, comme les oiseaux qui se coinçaient les pattes dans les masques chirurgicaux lors de la pandémie…
On y retrouve aussi des animaux mort telle qu’une grenouille ainsi qu’un poisson, montrant l’impact de ces déchets sur le monde animalier.
De plus, près de la cascade, j’ai ajouté des bouteilles de pétrole et d’essence afin de signifier les litres de pétroles déversés dans les océans par les marins lors des fuites de pétroles de leurs bateaux.
C’est également une catastrophe importante pour l’écosystème, qui fait mourir énormément d’animaux et qui contribuent à la pollution des océans.
-
4 - Afin de comprendre cette affiche, il est important de rappeler le contexte dans lequel nous somme confronté.
Nous sommes en 2023, une société qui ne cesse d’évoluer, sur beaucoup de domaines. Cependant, les catastrophes écologiques ne cessent de se produire, et peu de choses sont mis en place pour limiter cela.
En outre, certains de mes éléments ajoutés sur cette image font référence à des drames ou des événements ou à des mesures prises récemment.
Pour commencer, les feux de forêts. En 2019, des feux de forêt dévastateurs ont eu lieu en Amazonie, choquant le monde entier. On y voyait une forêt complètement détruite, des animaux morts, des pompiers essayant de sauver des koalas… « Entre janvier et août 2019, 73 000 incendies ont été enregistrés au Brésil, dont la moitié dans la forêt amazonienne » (wwf.fr). Et ce nombre ne cesse d’augmenter… Rappelons que la forêt amazonienne est la plus grande forêt tropicale du monde et qu’elle nous approvisionne en air et en eau. « Elle abrite 10% des espèces sauvages de la Terre et 34 millions de personnes », d’où la nécessité de la protéger.
Deuxième événement tragique: les déversements de pétroles dans l’océan.
Le 20 avril 2010, c’est dans le golf du Mexique que cet événement a eu lieu, un exemple parmi tant d’autres.
« La plateforme pétrolière Deepwater est victime d’une explosion suite à un incendie » « elle coule deux jours plus tard, entraînant la disparition de 11 personnes ». (ise.unige.ch)
Le bilan écologique est énorme puisqu’il est estimé « qu’entre 6000m3 et 8000m3 de pétrole brut s’échappe chaque jour dans l’océan ».
D’ailleurs cet événement est qualifié de « catastrophe naturelle » par le gouvernement américain.
En plus d’impacter la santé des habitants des côtes, c’est une catastrophe pour la biodiversité (requins, crevettes, oiseaux, tortue de mer…).
Nous terminerons, pour donner un peu d’espoir, sur une mesure qui a été mis en place: l’interdiction des pailles en plastiques.
En effet, déjà depuis 2015, les sacs en plastiques jetables sont interdits, ce qui est un premier progrès à prendre en compte. Et depuis le 1er Janvier 2021, la loi est venue interdire les pailles en plastiques, la vaisselle jetables, les coton tiges… en France et en Union Européenne.
Idéalement, ces mesures devraient être appliquées dans le monde entier, car c’est le monde entier qui est touché par cette pollution.
Malgré tout, trop de déchets continuent d’envahir des espaces non appropriés, et la pollution continue d’infecter notre planète…
-
5 -
-
6 - L’image que j’ai créé est tirée d’une image trouvée sur internet afin de représenter un paysage idyllique. J’y ai par la suite ajouté des éléments qui selon moi, rend cette image trompeuse, afin de dénoncer l’impact de la pollution sur la faune et la flore.
C’est une cause qui me tient à cœur et je trouvais cela intéressant de travailler sur ce sujet. De plus, je trouve que c’est une cause avec un fort contexte social et culturel, et où les éléments ont beaucoup de significations, ce qui a rendu ce travail intéressant.
-
7 - La pollution ne cesse d’augmenter et c’est important de sensibiliser les gens ce sur sujet afin qu’ils se rendent compte que nous sommes petit a petit en train de détruire notre propre planète
-
8 - Cette image est une image trompeuse car elle surprend
-
Date Created
-
15/12/2023 05:35:15
-
Identifier
-
991 3898 15/12/2023 05:35:1